Encore une source d'inspiration :
que faire de cette expérience de blog interrompu ?
D'abord la décrire, pour ce qu'elle m'apparaît en premier.
Quelques billets publiés (il y a des années) avec une volonté affichée de transmettre et d'expliquer certaines choses sur la psy qui me semblaient se tenir en coulisses et mériter plus de lumière. Afin d'éviter les ombres inutiles.
Et puis plus rien. Le peu de temps dont je disposais a été englouti dans d'autres projets rédactionnels. Il n'y a donc pas eu volonté, décision de ne plus publier.
Mais rétrospectivement, je trouve que j'aurais dû prendre conscience du processus à l'oeuvre et acter cette fin, publier un billet de mise en sommeil.
Qu'en aurais-je dit alors ? J'arrête, je me mets en "stand by", ou quoi encore ?
En tout cas pour moi l'expérience est là : celle de l'humilité, celle d'accepter de ne pas savoir, à l'époque, le devenir de ce blog, comme le futur de cette pause, de cette phase de non-blog.
Nombreux sont les penseurs et les sages qui nous incitent à retirer de l'expérience et de l'échec non pas une mortification, mais un regard curieux sur soi-même à l'occasion de cette situation. Je me range de leur côté.
Aujourd'hui en revanche, la cause de cette reprise est claire. Au cours de ces dernières années, avec une collègue nous avons accueilli beaucoup de personnes lors de groupes de thérapie. Et souvent, nous avons entendu, de la part des nouveaux venus : "ah les groupes de thérapie, ce n'est pas facile à trouver", " j'ai cherché longtemps" etc.
Ce blog se fera donc l'écho de nos propositions en terme de travail de groupe.
que faire de cette expérience de blog interrompu ?
D'abord la décrire, pour ce qu'elle m'apparaît en premier.
Quelques billets publiés (il y a des années) avec une volonté affichée de transmettre et d'expliquer certaines choses sur la psy qui me semblaient se tenir en coulisses et mériter plus de lumière. Afin d'éviter les ombres inutiles.
Et puis plus rien. Le peu de temps dont je disposais a été englouti dans d'autres projets rédactionnels. Il n'y a donc pas eu volonté, décision de ne plus publier.
Mais rétrospectivement, je trouve que j'aurais dû prendre conscience du processus à l'oeuvre et acter cette fin, publier un billet de mise en sommeil.
Qu'en aurais-je dit alors ? J'arrête, je me mets en "stand by", ou quoi encore ?
En tout cas pour moi l'expérience est là : celle de l'humilité, celle d'accepter de ne pas savoir, à l'époque, le devenir de ce blog, comme le futur de cette pause, de cette phase de non-blog.
Nombreux sont les penseurs et les sages qui nous incitent à retirer de l'expérience et de l'échec non pas une mortification, mais un regard curieux sur soi-même à l'occasion de cette situation. Je me range de leur côté.
Aujourd'hui en revanche, la cause de cette reprise est claire. Au cours de ces dernières années, avec une collègue nous avons accueilli beaucoup de personnes lors de groupes de thérapie. Et souvent, nous avons entendu, de la part des nouveaux venus : "ah les groupes de thérapie, ce n'est pas facile à trouver", " j'ai cherché longtemps" etc.
Ce blog se fera donc l'écho de nos propositions en terme de travail de groupe.
1 commentaire:
Merci de cette reprise. Travailler avec toi comme te lire est inspirant et j'espère inspire aussi nos patients, ceux que nous avons la joie d'accompagner pour un temps suspendu parfois court et parfois plus long.
Suspension n'est pas vide ou absence bien au contraire. Il est cette respiration, vitale qui permet de sentir, ressentir et orienter un élan de vie curieux d'une nouveauté, d'un nouveau départ comme le suggère ton titre.
Je vous souhaite à tous de ralentir, suspendre le ronron de notre existence, ne plus savoir pour mieux nous orienter et satisfaire nos aspirations les plus profondes.
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