jeudi 13 avril 2017

moi et le désir : groupe du 29 et 30 avril


- "Est-ce que tout le monde est comme moi ?", me demande cette jeune femme.
- "Comme vous ? Que voulez-vous dire...?"
- "Comme moi, à ne jamais savoir ce que je veux", répond-elle, les yeux marqués par l'émotion.

Non, tout le monde n'est pas comme elle. Chacun possède sa propre économie du désir, singulière, qui est aussi une façon de se décrire aujourd'hui et maintenant.

mercredi 5 avril 2017

le désir

C'est peu dire que le thème du désir s'invite souvent dans les séances de thérapie : on pourrait presque dire qu'il n'y est question que de ça, de désir.

Le terme peut sembler flou : parle-t-on de pulsion, de satisfaction d'un besoin, de projection fantasmatique dans l'avenir, de rêve éveillé, de caprice...?
Le mot peut aussi paraître sulfureux, appartenir à la sphère langagière du plaisir, des humeurs, du superflu, de la séduction.

Pour avancer, soyons simple et regardons les choses prosaïquement.

Ce que nous constatons c'est que le désir naît dans notre corps. Qu'il décrit, s'adresse à quelque chose - ou à un état - qui n'est pas encore là, qui est désiré. Il y a moi /maintenant, et moi/plus tard, ce moi/plus tard augmenté de cet objet qui nous manque, ou de cet état qui nous fait défaut.