Le verbe s'ajuster est un verbe que j'utilise depuis que j'ai fait la connaissance de la gestalt thérapie. J'aime beaucoup ce terme. C'est en fait : s'ajuster à.
Cela reflète bien la prise en compte de ses propres besoins et de ceux de l'autre, et l'invention d'un moyen terme qui permet à ces deux exigences de se rencontrer. J'ai toujours en tête l'image de ces ponts que l'on construit, l'ouvrage s'élevant simultanément sur les deux rives et ses deux parties s'aboutant à merveille au milieu du fleuve.
Ce pourquoi ce terme fait partie du vocabulaire de la gestalt thérapie, c'est que celle-ci s'intéresse particulièrement au contact. Contact entre deux individualités, contact entre soi et l'environnement : il y a donc du 2 (deux besoins) avec lequel on tente de faire du 1 (une action, un projet etc).
Pour notre dernier groupe (sur le thème de l'autorité) nous avons vécu, ma collègue et moi-même, cette expérience de l'ajustement. Après avoir envoyé les convocations aux stagiaires, voici que nous nous trouvons en face de désistements imprévus, et en face du cas particulier d'un stagiaire qui ne peut venir qu'une journée, le dimanche au lieu du samedi et du dimanche.
Nous aurions pu, bien sûr, annuler le groupe, cela nous est arrivé dans le passé pour d'autres raisons. Mais cela n'aurait été, cette fois, prendre en compte que notre confort : si le groupe ne peut pas se passer comme prévu, alors pas de groupe !
Au lieu de cela, à l'initiative de Yolande nous avons imaginé de reconstruire tout notre stage sur un jour seulement : réinventant expérimentations et planning pour satisfaire aux besoins des stagiaires sur une journée.
Le stage s'est bien déroulé : ce n'est pas rare, c'est plutôt habituel ! Mais j'ai ressenti une satisfaction particulière à ce regroupement né d'un ajustement de dernière minute.
Celle de se prendre en compte en même temps que l'on prend l'autre en compte.
Cela reflète bien la prise en compte de ses propres besoins et de ceux de l'autre, et l'invention d'un moyen terme qui permet à ces deux exigences de se rencontrer. J'ai toujours en tête l'image de ces ponts que l'on construit, l'ouvrage s'élevant simultanément sur les deux rives et ses deux parties s'aboutant à merveille au milieu du fleuve.
Ce pourquoi ce terme fait partie du vocabulaire de la gestalt thérapie, c'est que celle-ci s'intéresse particulièrement au contact. Contact entre deux individualités, contact entre soi et l'environnement : il y a donc du 2 (deux besoins) avec lequel on tente de faire du 1 (une action, un projet etc).
Pour notre dernier groupe (sur le thème de l'autorité) nous avons vécu, ma collègue et moi-même, cette expérience de l'ajustement. Après avoir envoyé les convocations aux stagiaires, voici que nous nous trouvons en face de désistements imprévus, et en face du cas particulier d'un stagiaire qui ne peut venir qu'une journée, le dimanche au lieu du samedi et du dimanche.
Nous aurions pu, bien sûr, annuler le groupe, cela nous est arrivé dans le passé pour d'autres raisons. Mais cela n'aurait été, cette fois, prendre en compte que notre confort : si le groupe ne peut pas se passer comme prévu, alors pas de groupe !
Au lieu de cela, à l'initiative de Yolande nous avons imaginé de reconstruire tout notre stage sur un jour seulement : réinventant expérimentations et planning pour satisfaire aux besoins des stagiaires sur une journée.
Le stage s'est bien déroulé : ce n'est pas rare, c'est plutôt habituel ! Mais j'ai ressenti une satisfaction particulière à ce regroupement né d'un ajustement de dernière minute.
Celle de se prendre en compte en même temps que l'on prend l'autre en compte.
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