mercredi 5 avril 2017

le désir

C'est peu dire que le thème du désir s'invite souvent dans les séances de thérapie : on pourrait presque dire qu'il n'y est question que de ça, de désir.

Le terme peut sembler flou : parle-t-on de pulsion, de satisfaction d'un besoin, de projection fantasmatique dans l'avenir, de rêve éveillé, de caprice...?
Le mot peut aussi paraître sulfureux, appartenir à la sphère langagière du plaisir, des humeurs, du superflu, de la séduction.

Pour avancer, soyons simple et regardons les choses prosaïquement.

Ce que nous constatons c'est que le désir naît dans notre corps. Qu'il décrit, s'adresse à quelque chose - ou à un état - qui n'est pas encore là, qui est désiré. Il y a moi /maintenant, et moi/plus tard, ce moi/plus tard augmenté de cet objet qui nous manque, ou de cet état qui nous fait défaut.



C'est une première piste de réflexion : le désir est bien ce qui nous amène de moi/aujourd'hui à moi/demain. Il nous porte, il nous oriente. C'est un élan vital, un ressort, une impulsion sur le temps long plutôt qu'une pulsion.

Faut-il pour autant suivre tous ces désirs ? Y a-t-il des désirs qui seraient plus fondés que d'autres ? Des désirs auxquels céder et d'autres auxquels il faudrait renoncer ?

Regardons cela de plus près dans un prochain billet...

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