Comment choisir un psychothérapeute ?

Certains avancent que c'est la question de base. Celle qui détermine qu'une personne va, ou non, débuter une thérapie.


Les lecteurs blogueurs trouveront aisément ici ou là sur le Net des articles qui, dans le but louable d'aider chacun à s'y retrouver, présentent les grandes familles de psychothérapie avec ce qu'elles proposent chacune comme type de thérapie et à quel(s) besoin(s) chaque type spécifique de thérapie serait censé répondre.
(Parfois c'est l'inverse, les articles déterminent d'abord des profils de besoin-type et mettent en rapport la thérapie qui correspondrait le mieux.

Généralement sont distinguées les thérapies comportementalistes, la psychanalyse et les thérapies dites humanistes.
- les premières seront "prescrites" pour des travaux courts, où les points à travailler sont bien identifiés, ponctuels
- la deuxième est associée à une volonté de se connaître en profondeur souvent axée autour de la causalité, sans limitation (ou presque) de durée
- les troisièmes sont conseillées lorsque l'individu semble empêché dans son épanouissement, dans le déploiement de ses facultés.

Mais que fait le patient qui est intéressé par ces différentes approches sans exclusion ? Y a-t-il une raison de ne pas avoir accès à tous ces bénéfices et de devoir choisir un seul d'entre eux ? Ne peut-on pas imaginer qu'au contraire en pratiquant l'un de ces chemins, notre route croisera forcément les deux autres ?
Nous sommes chacun dans un rapport au monde mouvant, complexe, qui fait cohabiter "petites" questions et interrogations existentielles.

Ma conviction : ce n'est pas au patient de se plier à l'orientation choisie par un psychothérapeute mais au thérapeute de permettre au patient de déployer son désir de changement et de connaissance.